Menu
Libération

Copé n'a «pas une religion définitive» sur le bouclier fiscal

Article réservé aux abonnés
Le chef de file des députés UMP, jusqu'ici ardent défenseur de cette mesure, admet que, face aux critiques de plusieurs membres de la majorité, la question de sa remise en cause est posée.
Jean-François Copé arrive pour participer à une réunion des parlementaires UMP, le 29 mars à Paris (© AFP Joel Saget)
publié le 30 mars 2010 à 15h45
(mis à jour le 30 mars 2010 à 15h49)

Voilà que même lui n'a «pas» - n'a plus - «de religion» sur la question! Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, ne ferme plus hermétiquement la porte aux remises en causes du bouclier fiscal formulées par plusieurs membres de la majorité, dont Alain Juppé et Gérard Longuet, patron des sénateurs UMP.

Jusqu'alors, «j'avais une position ferme», avoue Copé, l'un des plus fervents défenseurs de cette mesure emblématique du candidat Sarkozy à la présidentielle et qui prévoit notamment que les impôts directs payés par un contribuable, CSG et CRDS, ne peuvent dépasser 50% de ses revenus.

Ainsi, en octobre 2009, le chef du groupe UMP à l'Assemblée avait répliqué sur Radio J, à deux députés de son bord proposant de sortir la CRDS (une cotisation sociale) du calcul du bouclier fiscal: «Je ne suis pas favorable à ce qu'on fasse des entailles au bouclier.» Et au moment de l'examen du projet de loi Tepa, en juillet 2007, il avait mis en garde les élus récalcitrants: «Je veillerai scrupuleusement à ce que la feuille de route du président de la République soit intégralement adoptée. Je suis tout à fa