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Libération

Couple présidentiel: que vient faire Dati dans cette rumeur?

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Rachida Dati à Bruxelles, le 22 mars (Francois Lenoir / Reuters)
publié le 6 avril 2010 à 11h35
(mis à jour le 6 avril 2010 à 12h59)

Des élus UMP qui volent au secours de l’ancienne garde des Sceaux, l’avocat de Nicolas Sarkozy et l’un de ses proches qui s’interrogent de concert, l’ouverture d’une enquête au JDD... et un drôle de télescopage dans l’affaire de la «rumeur» sur les éventuels déboires conjugaux de Nicolas Sarkozy. Alors que l’Elysée veut avoir le fin mot sur ceux qui ont colporté ces rumeurs, voilà que surgit, dans cette affaire, Rachida Dati. Explication.

La semaine dernière, le Canard Enchaîné révèle que celle-ci, élue eurodéputée en juin 2009, s'est vue confisquer les clés de la Peugeot 607 et a dû se séparer des trois policiers chargés de sa sécurité, mis à sa disposition en qualité d'ancienne ministre de la Justice. Consigne du ministre de l'Intérieur donnée le 14 mars, en pleine soirée électorale. Officiellement, la Place Beauvau invoque le délai de six mois pendant lequel les ministres régaliens peuvent garder une voiture et des officiers de sécurité après leur départ du gouvernement. Et argue qu'il est aussi prévu d'alléger la sécurité d'autres personnalités politiques.

En aparté, on murmure que l'intervention de Dati sur les plateaux télé pour réclamer, le soir du premier tour, un «retour aux fondamentaux» de droite a déplu. Surtout, le Canard Enchaîné raconte que le président de la République la suspecte d'avoir joué un rôle dans la