C’est fait. Rachida Dati est rayée de la Sarkozie. Définitivement. Le chef de l’Etat ne veut plus entendre parler de son ancienne protégée à qui il n’a plus parlé depuis décembre. Enfin ! A l’Elysée, certains attendaient ce moment depuis le début du quinquennat. L’ex-garde des Sceaux se sait la cible de la garde rapprochée du président, notamment des amis historiques comme Brice Hortefeux (ministre de l’Intérieur) ou Pierre Charon (conseiller en communication), ceux qui n’ont jamais accepté que soit confié le ministère de la Justice à cette «intrigante» qui ne devait sa promotion qu’à son statut de favorite de Cécilia Sarkozy.
En disgrâce depuis plusieurs mois, le sort de Rachida Dati aurait été réglé il y a quelques jours, quand des preuves de son implication dans la propagation des rumeurs sur son couple auraient été apportées à Nicolas Sarkozy.
«Tsunami d'ignominies». Quelles preuves ? Jeudi, lors d'un déjeuner réunissant des élus UMP de la capitale autour de Pierre Charon, il a été fait état de l'enquête visant Dati et ses communications téléphoniques. L'Elysée se garde bien d'en dire plus. «C'est le travail de la police, pas le mien», répondait Pierre Charon, interrogé samedi par Rue89. Mais le conseiller en communication s'est personnellement engagé dans la traque des responsables du «tsunami d'ignominies» qui s'est abattu sur le couple présidentiel.
Ecartée du gouvernement en juin 2009, expédiée au purgatoire du Parlement européen, Rach