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Libération

Exaspérée, la droite est pressée de tourner la page

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Les ténors de l’UMP ont tenté hier de minimiser les couacs de la communication élyséenne.
publié le 9 avril 2010 à 0h00

Du grand n'importe quoi. Depuis bientôt une semaine, la gestion de la rumeur sur la mésentente du couple présidentiel illustre la fébrilité qui règne au plus haut sommet de l'Etat. En vingt-quatre heures, selon les versions successives de proches du chef de l'Etat - son conseiller Pierre Charon, son avocat Thierry Herzog, et sa femme Carla Bruni -, on est passé d'un complot international associant Rachida Dati, des spéculateurs étrangers et des salariés du Journal du dimanche à, finalement, rien du tout. Signe que l'Elysée a perdu la main, l'épouse du Président a affirmé lors de son interview mercredi soir sur Europe 1 qu'il n'y avait pas eu d'enquête de police. Une heure après, son «information» était démentie par le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur, Bernard Squarcini (lire page 2), un proche lui aussi de Nicolas Sarkozy.

Pour tenter de mettre un terme à cette cacophonie d'Etat, la Sarkozie s'est employée toute la journée d'hier à faire passer un seul et même message : «Cette affaire est close.» «Et d'ailleurs, elle n'aurait jamais dû prendre l'importance et l'ampleur qu'elle a prises, donc il faut vite sortir de cela, passer à autre chose», a déclaré Luc Chatel sur i-Télé. Et le porte-parole du gouvernement de poursuivre : «Maintenant, ce que les Français attendent de nous, c'est qu'on apporte des réponses sur le fond à leurs problèmes dans la vie quotidienne.» De même pour Jean-François Copé, qui répondait à l'AFP : l'in