La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a bien enquêté en mars sur l'origine des rumeurs concernant le couple présidentiel, comme l'a confirmé mercredi soir le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, au permanent de l'Agence France Presse du ministère de l'Intérieur qui en fait un «urgent» de deux lignes à 20 h 45. Mauvais timing. Sur les ondes d'Europe 1, à 18 h 50, Carla Bruni-Sarkozy, qui essaie de dégonfler l'affaire, vient d'assurer le contraire : «Il n'y a aucune enquête de police, c'est inimaginable de dire une chose pareille.» Du coup, on n'y comprend plus rien. Pourquoi l'homme fort du renseignement français mis en place par Nicolas Sarkozy dément-il l'épouse de son mentor ? En plus, le préfet Squarcini balance qu'il a agi sur instruction :«Mon service a été saisi par mon autorité de tutelle, le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, début mars.»
Dans le marigot ambiant, certains se demandent s’il cherche à se couvrir ou dégommer son supérieur. Pourtant, ça ne colle pas. Car Squarcini s’entend à merveille avec Péchenard, qui a aussi les faveurs de l’Elysée.
«Machination». Reprenons. Mercredi, Bernard Squarcini, alias «le Squale», en a «marre» d'entendre «tout et n'importe quoi» sur la rumeur qui empoisonne le chef de l'Etat, que ce soit la théorie d'un complot international organisé, la prétendue machination ourdie par Rachida Dati ou les surveillances téléphoniques supposées des