Le Nouveau Centre (NC) roule des mécaniques. A l’occasion de leur conseil national réuni samedi à Paris, les rescapés de l’ancienne UDF, séparés de leur mentor François Bayrou, ont annoncé leur intention de concourir à l’élection présidentielle de 2012. Tout en assumant leur position de fidèles alliés de la droite.
«Nous devons faire un objectif principal de la désignation d'un candidat à la présidentielle de 2012. C'est une question d'existence. Si nous allons de renoncement en renoncement, notre existence est menacée», a affirmé devant ses troupes, Hervé Morin, patron du Nouveau Centre mais aussi ministre de la Défense. Et de prédire la mort de la famille centriste s'il en était autrement… «Pourquoi voudriez-vous que nous ne présentions pas un candidat à l'élection présidentielle ? La diversité, c'est l'attractivité. N'ayons plus de complexe avec cette idée complètement ridicule de la division», a assuré de son côté Jean-Christophe Lagarde, député-maire NC de Drancy (Seine-Saint-Denis).
Sans complexe. Les résultats calamiteux de la majorité présidentielle unie aux dernières régionales ont apporté de l'eau à leur moulin. Selon eux, la droite a perdu faute d'offrir une diversité de choix à ses électeurs. «La pluralité et la diversité de la droite et du centre ont été facteurs de victoire», constate Hervé Morin, prêt à endosser le costume du futur candidat centriste à l'élection présidentielle. Les centristes vont désormais tenter de