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Libération

Retraites: ce qu'en disent les socialistes

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"Le président de la République a de plus en plus de difficulté à maintenir le cap d'une politique qui fait du mal aux Français", a affirmé M. Hamon, jeudi, lors du dernier meeting de campagne du PS avant le 1er tour des régionales, au Cirque d'hiver. (© AFP Joel Saget)
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publié le 12 avril 2010 à 18h34
(mis à jour le 12 avril 2010 à 18h36)

Il y a eu cet imbroglio, fin janvier, déclenché par Martine Aubry qui avait constaté qu'on «va très certainement aller vers 61 ou 62 ans». Dix jours après cette sortie et les toussotements de l'aile gauche du PS, la première secrétaire avait corrigé le tir et réaffirmé son attachement au maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans. Principe également voté à l'unanimité du bureau national du parti. Et ensuite? Prudence, petits pas. Un groupe de travail va se réunir le 20 avril, autour d'Aubry, pour faire des propositions sur la future réforme des retraites. Plusieurs responsables ont d'ores et déjà affiché leurs positions - parfois discordantes -, ces derniers jours, alors que s'est ouverte, lundi, la concertation entre le ministre du Travail et les partenaires sociaux, sur le grand chantier social de l'année 2010.

Benoît Hamon

«Le seul tabou qui subsiste est celui du financement»

Leader de l’aile gauche du parti, le porte-parole veut mettre en débat la question -

«le tabou»

selon lui - du financement des retraites.

«Le gouvernement refuse l’élargissement de l’assiette des cotisations patronales»,

déplore-t-il, estimant qu’

«aujourd’hui, il n’y a pas qu’une seule voie possible»

. Ferv