La règle du jeu se précise. La commission Montebourg, chargée de plancher, avec toutes les écuries du PS, sur l'organisation des primaires, a tenu sa dernière réunion, hier pendant plus de six heures. «Les positions se sont rapprochées», assure Arnaud Montebourg. Même si le diable se niche dans les détails…
Le calendrier
C'est un des sujets qui fâchent. Avec deux positions clivées : les partisans de Dominique Strauss-Kahn plaidaient pour une désignation tardive, qui permettrait au patron du FMI de demeurer en poste jusqu'au G20 de juin 2011, à Cannes. Les amis de François Hollande, a contrario, souhaitaient voir le candidat élu avant l'été 2011. A l'arrivée, la majorité des camarades s'accordent sur deux tours organisés en septembre et octobre 2011. «Ça fait tard, regrette Stéphane Le Foll, proche de François Hollande. Le meilleur des calendriers, c'était que ça soit réglé avant l'été 2011.» Le principe d'un tour préliminaire, en forme de tour de piste pour nouveaux entrants, demeure une «formule optionnelle», selon la configuration. «Avec moins de quatre candidats, pas besoin de faire un tour éliminatoire. S'il y en a plus, c'est nécessaire», résume Arnaud Montebourg.
Les candidats
«La tentation du verrouillage» a été écartée. Il faudra désormais, pour se présenter, les parrainages de 5% des membres du conseil national, le parlement du parti, de 5% des parlementaires ou encore des élus locau