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Dans le 9-3, Sarkozy ressort son rôle de superflic

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Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux s'adressant aux chauffeurs de bus, lors de sa visite d'un dépôt de Tremblay-en-France. (REUTERS)
publié le 20 avril 2010 à 13h04
(mis à jour le 20 avril 2010 à 19h58)

Sarkozy et l'insécurité, c'est une histoire d'amour qui dure. Ce lundi, le chef de l'Etat, au plus bas dans les sondages, a ressorti son rôle de superflic, à l'occasion de la mise en place du nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert. Des déclarations martiales sur les «voyous», la promesse de «suspendre» de manière «systématique» les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire. L'implantation de bureaux pour les policiers dans 53 établissements sensibles de Seine-Saint-Denis. Et enfin la création d'internats spécialisés pour les «jeunes qui terrorisent les autres élèves».

Cette partition, les Français la connaissent par cœur. Fera-t-elle encore recette? Surprise. Dès le début de la matinée, le ton est donné. Accompagné par Brice Hortefeux et le patron de la police, Frédéric Péchenard, Nicolas Sarkozy commence par une visite surprise aux conducteurs de bus de Tremblay caillassés ces dernières semaines. Devant les conducteurs de la compagnie TRA, il dénonce des «agressions inqualifiables», dit regretter que les conducteurs aient utilisé leur droit de retrait, même s'il les «comprend».

Un peu plus tard, devant les agents de la compagnie CIF, aussi caillassé