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Libération
DECRYPTAGE

Pourquoi Balladur ne répond pas sur l'essentiel

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Edouard Balladur le 5 mars 2009 à Paris. (© AFP Jacques Brinon)
publié le 26 avril 2010 à 17h23
(mis à jour le 26 avril 2010 à 18h06)

Après les révélations de «Libération» sur un financement présumé illégal de sa campagne présidentielle de 1995, Edouard Balladur a demandé à être entendu par la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi en 2002.

«Il a lui-même demandé à être entendu», a déclaré à l'AFP le député UMP Yves Fromion, président de cette mission, confirmant une information du Point.fr. La date d'audition de l'ancien Premier ministre (1993-1995) n'est pas encore connue.

Dans ce contexte, «Libération» revient point par point sur la réponse d'Edouard Balladur à nos révélations sur des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de 1995.

1) «La vente de trois sous-marins au Pakistan a été autorisée par moi lors de la visite en 1994 de Mme Bhutto. La décision d'autoriser l'octroi de commissions n'était pas de la responsabilité du Premier ministre ou de ses services. J'ignore si, en l'espèce, il a été décidé d'y avoir recours.