Edouard Balladur répond aux révélations de «Libération», qui font état ce lundi de soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de 1995. Selon notre enquête, l'ancien Premier ministre aurait reçu 10 millions de francs (1,5 millions d'euros) en espèces, un versement qui pourrait être lié à des rétrocommissions lors de la vente de sous-marins français au Pakistan.
Dans une tribune qui sera publiée mardi par Le Figaro - et visible dès aujourd'hui sur le site lefigaro.fr - Edouard Balladur rejette toute «responsabilité indirecte dans la mort de onze Français» en 2002 à Karachi. Il affirme que «dans cette présentation des choses rien ne correspond à la vérité, rien n'est étayé par les faits».
«Tout s'appuie pour l'essentiel sur une note émanant d'un agent d'une officine privée de sécurité, note établie en 2002, après l'attentat, et qui amalgame un tissu d'invraisemblances et d'absurdités», juge-t-il, avant de développer un argumentaire en cinq points.
Le candidat à la présidentielle de 1995 dit «ignorer» s'il a été décidé d'avoir recours à des commissions lors