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Libération

Le scrutin à un tour en ballotage

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Le gouvernement envisage une élection à deux tours pour les futurs conseillers territoriaux, et réfléchit à la suppression des triangulaires.
publié le 30 avril 2010 à 0h00

La droite sénatoriale est inquiète. Et elle le fera savoir mardi soir, à l’Elysée, lors de sa rencontre avec le chef de l’Etat. Les sénateurs UMP pressent en effet Nicolas Sarkozy de lever les incertitudes qui pèsent toujours sur la réforme des collectivités territoriales, notamment sur le mode de scrutin des futurs élus territoriaux.

Election à un ou deux tours ? Avec ou sans dose de proportionnelle ? Avec ou sans triangulaire ? Formellement, toutes ces questions restent ouvertes. Et si le gouvernement peine à arrêter sa position, les élus UMP sont de plus en plus nombreux à militer pour une généralisation du mode de scrutin présidentiel : deux tours avec qualification des seuls deux premiers candidats.

Levée de Boucliers. Adopté en première lecture par la haute assemblée, le texte instaurant la fusion des élus départementaux et régionaux doit être examiné le 25 mai à l'Assemblée nationale. La question du mode de scrutin ne devait, à l'origine, être examinée que dans un deuxième temps. Le gouvernement a déposé l'an dernier un projet de loi prévoyant l'instauration du scrutin majoritaire à un tour avec une dose de proportionnelle pour l'élection des conseillers territoriaux en 2014. Mais ce système inédit, bien que défendu par Nicolas Sarkozy, avait déclenché une levée de boucliers à droite.

Dès l'automne, le président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avait lancé l'offensive, au nom de la tradition gaulliste. «Les effets de la proportionnelle,