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Libération

Besancenot en lutte mineure

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Désaccords à la direction, heurts sur la laïcité …Un an à peine après sa création, le NPA est en plein malaise.
publié le 4 mai 2010 à 0h00

Mais où est passé Olivier Besancenot ? Absent des médias depuis la claque reçue par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) aux régionales (3,4%), le double candidat à la présidentielle est réapparu à l'occasion des manifestations du 1er mai. La bataille contre la réforme des retraites en étendard. «Nous sommes partisans de la bataille unitaire la plus large, a-t-il expliqué, dimanche, dans un entretien au Parisien. En mars 2006, l'ensemble de la gauche politique et syndicale a bien réussi à faire reculer le gouvernement de Dominique de Villepin sur le contrat première embauche. Et si on recommençait ?»

A la recherche d'un salut unitaire dans les luttes, à défaut de l'avoir été dans les urnes, le porte-parole du NPA a même appelé la première secrétaire du PS, Martine Aubry, à participer, jeudi à Paris, au meeting commun de la gauche «pour sauver la retraite à 60 ans». Le porte-parole des socialistes, Benoît Hamon, est déjà annoncé à la manifestation, organisée par la fondation Copernic et Attac.

La bataille des retraites en forme de rédemption pour un parti déboussolé après à peine un an d’existence ? Entre choix stratégiques, place de la religion dans le parti et ultradépendance à Besancenot, les camarades anticapitalistes entament à peine leur thérapie collective dont le point d’orgue sera leur congrès de novembre. Trois débats décisifs pour l’avenir d’une formation à la peine dans sa tentative de dépassement de la Ligue communis