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Trois ans de sarkozysme: comblés et réfractaires font le bilan

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Frédéric Lefebvre (UMP) le qualifie de «président au rendez-vous de l’Histoire» alors que le socialiste François Hollande juge que «les Français ont matière pour dire qu’ils n’ont pas leur compte».
Le soir du 6 mai 2007, après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, place de la Concorde. (Pascal Rossignol / Reuters)
publié le 6 mai 2010 à 12h58
(mis à jour le 6 mai 2010 à 13h04)

Trois ans, jour pour jour, qu’il a été élu Président. Comblés et allergiques au sarkozysme ont retenu la date et formulent leurs compliments ou critiques au chef de l’Etat.

Celle qui en redemande. Pour Nadine Morano, si «fière» de ce «bilan d'étape» de Nicolas Sarkozy, «ça ne fait aucun doute, il faut qu'il soit candidat en 2012». «Cinq ans c'est trop court, un mandat c'est trop court (...) je pense qu'il serait bien pour la France qu'il fasse deux mandats», supplie la secrétaire d'Etat à la Famille, sur France 2.

Celui qui s'emballe: Frédéric Lefebvre, fidèle sarkozyste, a lui aussi vécu trois années merveilleuses. Sur sa page Facebook, le porte-parole de l'UMP ose l'envolée lyrique: «Trois ans déjà ! Trois ans essentiels pour la France qui ont révélé un grand président ! Un président au rendez-vous de l'Histoire.» «Efficacité, humanité et vérité. La France retrouve ses couleurs», conclut-il.

Celui qui veut voir devant. Pas sa tasse de thé, les bilans. Luc Chatel, porte-parole du gouvernement juge ce troisième anniversaire comme une simple «étape»: «Il ne s'agit pas de dresser aujourd'hui un bilan au bout de trois ans. Le bilan, c'est les Français qui le dresseront au bout de cinq années», a-t-il brossé sur France Info. Il se lai