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Enquête

Ecologistes: le climat se réchauffe

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Cohn-Bendit et Duflot mettent de côté leurs divergences à la veille des conventions d’Europe Ecologie.
Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit le 14 mars 2010 (Benoit Tessier / Reuters)
publié le 8 mai 2010 à 0h00

En politique aussi, les déclarations d'amour répétées peuvent paraître suspectes. Ce fut le cas vendredi à Paris entre Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit. Assis côte à côte au premier étage d'un café du boulevard Saint-Germain, l'eurodéputé d'Europe Ecologie (EE) et la secrétaire nationale des Verts ont fait assaut de gracieusetés devant les caméras. «Oui, moi j'aime bien Daniel Cohn-Bendit. C'est clair, net et précis. Oui, il y a des fois où on n'est pas d'accord, mais quand on a vécu les dix dernières années chez les Verts, on ne peut être aujourd'hui qu'enthousiaste», a déclaré Duflot.«On s'aime bien et, plus important, on se respecte mutuellement», a répliqué Cohn-Bendit, un ton en dessous, saluant la façon dont «Cécile a su mener la barque d'Europe Ecologie chez les Verts et ce n'était pas simple. Elle l'a fait brillamment et avec succès». N'en jetez plus !

A la veille des premières conventions régionales d'EE, il s'agissait de reléguer au second plan leurs divergences sur l'avenir du rassemblement. «Il y en a qui veulent faire d'Europe Ecologie une fédération et d'autres une organisation. Il y a des sensibilités et des intuitions différentes, il faut en parler», a plaidé Cohn-Bendit. Dans son «Appel du 22 mars» publié dans Libération, il prônait une «métamorphose» d'EE.

«Hésitation». La patronne des Verts a, elle, adressé le 11 avril une lettre à ses ouailles où elle se prononçait pour «