Nos panélistes ont bien suivi les derniers développements de la situation en Grèce : «Il y a un plan d'austérité, le gouvernement a décidé d'augmenter la TVA à 23%, de supprimer les douzième et treizième mois pour les fonctionnaires et de repousser l'âge de la retraite», résume un homme. «La Grèce est en dépôt de bilan, poursuit une femme. Le FMI a apporté 110 milliards d'euros, c'est effrayant, je crains que d'autres pays suivent, le Portugal, la France même, elle ne va pas si bien que ça.»
Le risque de contagion est appréhendé : «C'est un château de cartes, si un pays commence à être en faillite, il y en a d'autres dans la zone euro qui ne sont pas très solides, la Grèce est le premier bateau à prendre l'eau, mais la contagion est fatale, tout le monde va y passer.» La compassion s'exprime envers le peuple grec : «Je les comprends tout à fait, explique un homme à Montpellier, ils subissent et paient les pots cassés ; ils ont travaillé toute leur vie et leurs retraites vont diminuer, c'est normal qu'ils manifestent !»
Les dirigeants politiques sont aussi montrés du doigt : «Nos présidents sont des pantins, condamne une femme qui vient de perdre son emploi. Ce sont les fortunes du CAC 40 qui mènent le monde !» Financiers et banquiers sont tout aussi stigmatisés : «Les spéculateurs, c'est les banques, avec leurs traders, lance un Toulousain. On les a renflouées après la crise, mais mai