«En 2009, malgré la crise, le pouvoir d’achat des Français a progressé de 2,1%.»

Extrait du bilan des trois premières années d’action de Nicolas Sarkozy, publié début mai sur le site de l’Elysée

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Engagement phare de la campagne Sarkozy, le pouvoir d’achat se trouve au cœur du débat, à l’heure où l’Elysée dresse un premier bilan. Dans un document vantant les résultats de l’action présidentielle, l’Elysée se félicite d’un bond de 2,1% du pouvoir d’achat des ménages en 2009.

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La dernière note de conjoncture de l'Insee donne en apparence raison à Sarkozy : la hausse du pouvoir d'achat des ménages en 2009 y est même évaluée à 2,2%, en bonne partie en raison de la très faible inflation. Le pouvoir d'achat se calcule en fonction de deux paramètres : le revenu disponible brut des ménages (en clair ce qu'il leur reste après prélèvements fiscaux et sociaux), et l'indice des prix. En 2009, les revenus des ménages ont progressé de 2% : la stagnation des revenus du travail (+ 0%) a été contrebalancée par les mesures sociales du plan de relance ou la progression des prestations sociales (+ 4,9%). Dans le même temps, les prix de la consommation des ménages ont baissé de 0,2%. Au total, le pouvoir d'achat global a donc augmenté de 2,2%. Un chiffre qui pourrait faire croire que les promesses de Sarkozy ont été tenues.

Mais voilà, on ne peut en rester