Quel rapport y a-t-il entre le trou de la Sécurité sociale et Alain Minc ?
Son père. Invité vendredi soir de l'émission Parlons Net de France Info, l'économiste qui chuchote à l'oreille des décideurs s'est appuyé sur un exemple familial pour dénoncer «un problème dont on ne parle jamais», en l'occurrence «l'effet du vieillissement sur la hausse des dépenses d'assurance maladie».«Moi, j'ai un père qui a 102 ans, il a été hospitalisé quinze jours en service de pointe. Il en est sorti», a-t-il expliqué. «La collectivité française a dépensé 100 000 euros pour soigner un homme de 102 ans. C'est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou, j'espère, quelques années de vie.»
Que propose-t-il ?
Une mesure qu'il qualifie de «progressiste» : taxer le patrimoine des «très vieux» ou celui de leurs ayants droit. «Je trouve aberrant que, quand le bénéficiaire a un patrimoine ou quand ses ayants droit ont des moyens, l'Etat m'ait fait ce cadeau à l'œil. Et donc, je pense qu'il va bien falloir s'interroger sur le fait de savoir comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux en ne mettant pas à contribution leur patrimoine quand ils en ont un ou le compte patrimoine de leurs ayants droit.»
Comment l’opération d’un «très vieux» peut-elle coûter 100 000 euros ?
La publication d'un article ce week-end sur Libération.fr et d'un billet sur le blog de Jean-Daniel Flaysakier, journaliste et spécialiste de l'économie médicale, ont attiré l'attention de professionnels de la santé. Ceux-ci, au travers de nombreux mails et commentaires, ont affirmé qu'une tell