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PS. Care. Repères

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publié le 14 mai 2010 à 0h00

«Les femmes se définissent non seulement dans un contexte de relations humaines mais se jugent en fonction de leur capacité à prendre soin d’autrui (care).»

Carol Gilligan philosophe et psychologue féministe américaine

L'éthique du «care» vient de l'oeuvre majeure de la philosophe et psychologue féministe américaine Carol Gilligan, In a Différent Voice (1982). Elle y définit le care comme une pratique qui s'articule autour des «concepts de responsabilité et de liens humains» dans la recherche d'un équilibre entre souci de soi et souci des autres. Le care inaugure donc à sa naissance un mouvement de réhabilitation des émotions et des sentiments, et une mise en valeur de la femme dans sa spécificité éthique.

«Nous voulons une société du bien-être mais nous voulons aussi une

société du respect […].Nous ne supportons pas la société du mépris,

celle qui oublie les plus âgés, celle qui humilie les plus faibles.»

MartineAubry le 27 avril

Littérature (infographie)

Carol Gilligan Une voix différente: pour une éthique du care, Flammarion,2008.

Joan Tronto Un monde vulnérable, pour une politique du care, La Découverte, 2009.

Marie Garrau et Alice Le Goff :Care, justice et dépendance, PUF, 2010.

Vanessa Nurock (sous la direction de), Carol Gilligan et l'éthique du care, PUF, 2010.

«Celle qu’on surnomme la "rose pourpre du care" nous mijoterait une