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Libération

Valls critique la société du «care» voulue par Aubry

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Alors que la première secrétaire reprend ce concept de société du bien-être et de l'attention aux autres, le député dénonce une «vieille idée» pas «adaptée à la société française d’aujourd’hui».
Le député-maire (PS) d'Evry, Manuel Valls, au conseil national du PS, en septembre 2009 (Gonzalo Fuentes / Reuters)
publié le 14 mai 2010 à 17h30
(mis à jour le 14 mai 2010 à 17h31)

Après le journaliste Jean-Michel Apathie qui avait moqué un «galimatias de bons sentiments» et la secrétaire d'Etat, Nathalie Kosckiusko-Morizet, au tour de Manuel Valls de dézinguer le concept de «société du care» prôné depuis fin-avril par Martine Aubry.

Care? Comprendre, société du «bien-être», du «soin» ou de l'attention aux autres, une idée venue des féministes américaines, qui a inspiré Martine Aubry, notamment lors du conseil national du PS sur le nouveau modèle de développement économique, écologique et social, du parti. Ce vendredi, ce sont la psychologue Pascale Molinier et les philosophes Sandra Laugier et Ruwen Ogien qui en débattent dans nos colonnes (ici et ).

Alors que NKM dénonce, dans le Monde daté d'aujourd'hui, un «triomphe des bons sentiments», Manuel Valls n'accroche pas non plus avec le concept développé par la premières secrétaire du PS. Une «vieille