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Retraites: le PS dévoile son contre-projet

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La première secrétaire du PS, Martine Aubry le 27 avril à la Maison de la Mutualité, à Paris, lors du conseil national de son parti. (AFP/JACQUES DEMARTHON)
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publié le 18 mai 2010 à 20h07
(mis à jour le 19 mai 2010 à 11h32)

Trois jours après la livraison du document gouvernemental sur la réforme des retraites aux syndicats, le PS a dégainé, mardi soir, ses propres pistes.

Martine Aubry, numéro un PS, a annoncé que les socialistes s'opposeraient de toutes leurs «forces» à un report de l'âge légal de 60 ans, et a proposé une surtaxe de l'impôt sur les sociétés pour les banques afin de financer les retraites.

«Nous nous opposerons de toutes nos forces au fait de repousser l'âge légal au-delà de 60 ans», a déclaré la Première secrétaire.

Chiffres à l'appui, elle a détaillé, au lendemain de la publication du rapport du gouvernement sur cette réforme, son contre-projet que le Bureau national (direction socialiste) venait d'adopter à la «quasi-unanimité», a-t-elle dit.

La surtaxe de l’impôt sur les sociétés qu’elle a suggérée, serait de 15% et elle en attend un produit de 3 milliards d’euros par an pour abonder le Fonds de retraite créé par Lionel Jospin quand il était à Matignon.

Le maire de Lille a encore proposé plusieurs mesures de taxation des revenus du capital, stock-options notamment, qui rapporteraient globalement 19 milliards d’euros dès 2010 et 25 milliards en 2025.

L’ensemble des mesures préconisées par le PS permet d’atteindre l’équilibre du système, qui necessite 45 milliards d’euros à l’horizon 2025, selon MMe Aubry.

Les socialistes fixent un«rendez-vous» c