Constant dans sa stratégie. Dominique Strauss-kahn, invité-vedette de l'émission A vous de juger, sur France 2, se rappelle au bon souvenir des Français, sans rien dévoiler de ses ambitions pour 2012. Et, même, en jouant à fond la carte de la pédagogie sur le front de la crise européenne. En première ligne dans l'épisode grec, le directeur général du FMI, a donc d'entrée esquivé la question de son éventuelle candidature à la présidentielle et répété qu'il avait une «mission à remplir» à Washington, où il recevait Arlette Chabot pour un entretien enregistré mercredi.
«Je ne demande qu'une chose, c'est qu'on me laisse travailler», assure-t-il, observant que «la crise n'est pas terminée» et que «d'autres crises sont là». «Honnêtement, s'il n'y a qu'un seul message: ce que je fais me passionne, j'essaie de le faire le mieux possible», insiste l'ancien ministre de l'Economie.
«Intéressé par la France comme un Français»
Il a vanté un Fonds monétaire international dont le rôle, ces deux dernières années, «depuis le début de la crise des subprimes, est reconnu par tout le monde».
Quant à un hypothétique retour au marigot socialiste en vue de 2012, il laisse, comme à son habitude, planer le doute: «La politique, si ça a quelque chose de noble, c'est justement d'être capable de se dire "ce qui est important, ce n'est pas mon avenir politique à moi ou l'avenir politique de mon parti -l'avenir le dira-, ce qui compte, c'est de faire ce dont le pays a besoin".» Ou encore: «Je