Le gouvernement et les députés UMP ont renoncé à supprimer les triangulaires pour l’élection des futurs conseillers territoriaux, préférant finalement établir le seuil de maintien au second tour de 10 à 12,5% des inscrits.
La décision a été actée par François Fillon lors de la réunion, mardi, du groupe UMP à l'Assemblée. Le Premier ministre a notamment souligné que la suppression des triangulaires -une mesure que certains députés UMP voulaient étendre au scrutin législatif- était «dangereuse politiquement». «Et on n'a plus la majorité au Sénat…», a-t-il fait valoir.
La question a été tranchée ces derniers jours par le président Nicolas Sarkozy, selon des sources parlementaires UMP.
Les députés UMP tout comme le bureau politique de l’UMP s’étaient pourtant clairement prononcés en faveur d’une suppression des triangulaires en calquant le scrutin territorial sur celui de la présidentielle (les deux candidats en tête au premier tour qualifiés pour le second).
A partir de 2014, les conseillers territoriaux -créés par la réforme des collectivités territoriales, dont l’examen démarrait mardi à l’Assemblée- siégeront à la fois dans les assemblées départementales et régionales, remplaçant les actuels conseillers généraux et régionaux.
Un amendement du gouvernement, adopté le 12 mai en commission, prévoit leur élection au scrutin uninominal majoritaire à deux tours (et non pas au scrutin mixte, comme initialement prévu). L’amendement précisait que le scrutin serait calqué