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Libération

Primaire du PS: été ou octobre 2011, «c'est l'épaisseur du trait»

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par Recueilli par LAURE EQUY
publié le 1er juin 2010 à 16h39
(mis à jour le 1er juin 2010 à 16h42)

Alors que la direction du PS se penche, ce mardi, sur sa rénovation et le mode de désignation de son candidat en 2012, Olivier Ferrand, président du think-tank Terra Nova, vante «l'approfondissement démocratique» et la «dynamique» garantis par le processus de la primaire.

Pourquoi fallait-il aller plus loin que les primaires de 2006?

D’abord, ces primaires vont permettre un approfondissement démocratique. Les Français de gauche vont bénéficier d’un droit nouveau: celui de désigner leur représentant à la présidentielle et une ligne politique. Il s’agit d’une rupture historique par rapport à l’organisation institutionnelle des partis. On sort du modèle du parti d’avant-garde, qui choisissait ce qui est bon pour le pays, pour une logique vraiment démocratique: on ouvre la boîte noire des partis pour confier ce choix aux citoyens.

La deuxième valeur ajoutée tient à la double dynamique apportée au vainqueur, à la fois citoyenne et militante. Car c’est infiniment plus porteur d’être investi par 3 ou 4 millions de Français. Parmi eux, 10 à 20% feront plus que de voter et décideront de participer à la campagne. Comme l’ont fait Barack Obama et ses partisans en 2008, on pourra organiser une campagne de terrain, de porte-à-porte au niveau national, grâce à cet apport de militants.

La possibilité de se présenter est aussi élargie avec un «seu