Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a annoncé, ce mercredi, que son parti ne participerait pas au «simulacre» de primaires organisées par les socialistes à l'automne 2011, au lendemain d'un brainstorming du PS sur ce processus qu'il proposait d'ouvrir aux autres partis alliés.
Ancien candidat à la présidentielle de 2002 (5,3%), Chevènement n'a d'ailleurs pas exclu de présenter lui-même en 2012. «Le projet est plus important que les personnes», «être candidat, cela suppose qu'une demande se manifeste, j'y répondrai le moment venu (...) avant 2012!», a lancé, à quelques journalistes, le sénateur de Belfort.
Le MRC qui tient son congrès les 26 et 27 juin à Paris, soutiendra «un candidat républicain qui porte un projet de redressement» de la France. Mais «pas forcément un candidat de notre mouvement», a-t-il ajouté.
Celui qui avait soutenu la candidature de Ségolène Royal en 2007 déplore que celle-ci, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn se mettent «d'accord pour se ranger derrière le candidat plébiscité par les sondages à travers une campagne organisée par les médias». Et selon lui, «les responsables socialistes eux-mêmes ont enterré la primaire avant même de l'avoir adoptée».
«Avec cet arrangement, il n’y a plus de primaires»
Avec cet «arrangement entre trois des candidats potentiels, il n'y a plus de primaires», a renchéri