Menu
Libération

Le MRC boycottera le «simulacre» des primaires PS, le PRG très réservé

Article réservé aux abonnés
Chevènement accuse Aubry, Royal et DSK d'avoir passé un «arrangement» qui saborde le processus des primaires, au départ «une bonne idée», selon lui.
Jean-Pierre Chevènement à La Rochelle. (XAVIER LEOTY/AFP)
par
publié le 2 juin 2010 à 17h21
(mis à jour le 3 juin 2010 à 11h41)

Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a annoncé, ce mercredi, que son parti ne participerait pas au «simulacre» de primaires organisées par les socialistes à l'automne 2011, au lendemain d'un brainstorming du PS sur ce processus qu'il proposait d'ouvrir aux autres partis alliés.

Ancien candidat à la présidentielle de 2002 (5,3%), Chevènement n'a d'ailleurs pas exclu de présenter lui-même en 2012. «Le projet est plus important que les personnes», «être candidat, cela suppose qu'une demande se manifeste, j'y répondrai le moment venu (...) avant 2012!», a lancé, à quelques journalistes, le sénateur de Belfort.

Le MRC qui tient son congrès les 26 et 27 juin à Paris, soutiendra «un candidat républicain qui porte un projet de redressement» de la France. Mais «pas forcément un candidat de notre mouvement», a-t-il ajouté.

Celui qui avait soutenu la candidature de Ségolène Royal en 2007 déplore que celle-ci, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn se mettent «d'accord pour se ranger derrière le candidat plébiscité par les sondages à travers une campagne organisée par les médias». Et selon lui, «les responsables socialistes eux-mêmes ont enterré la primaire avant même de l'avoir adoptée».

«Avec cet arrangement, il n’y a plus de primaires»

Avec cet «arrangement entre trois des candidats potentiels, il n'y a plus de primaires», a renchéri