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Libération

Chevènement boycotte le «simulacre» des primaires

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Présidentielle . Le président du MRC s’estime maltraité par le PS.
publié le 3 juin 2010 à 0h00

Les primaires du PS, ce sera sans le «Che» et sûrement sans les radicaux de gauche (PRG). «Nous n'allons pas participer à un simulacre !» a tranché hier Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), excluant une participation de sa formation à la désignation, à l'automne 2011, d'un candidat de la gauche pour la présidentielle. Tout comme le PRG de Jean-Michel Baylet, qui «a émis des réserves importantes sur le processus des primaires tel qu'il a été adopté par le PS».

Pour Jean-Pierre Chevènement, c'est plus clair. Puisque Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal «sont d'accord pour se ranger derrière le candidat plébiscité par les sondages à travers une campagne organisée par les médias, il n'y a plus de primaires». C'est une «désignation d'un candidat socialiste par le PS», a renchéri Jean-Luc Laurent, maire (MRC) du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Retrait. Pourtant, au départ, le MRC était partant pour un affrontement pré-présidentielle avec les alliés socialistes. Le parti de l'ex-candidat à la présidentielle de 2002 (5,3% des voix) était membre de la «commission sur les primaires». Mais en mars, le MRC a décidé de se mettre en retrait de l'organisation des primaires, évoquant des «maltraitances» de la part d'un PS qui n'aurait pas respecté l'accord signé pour les régionales.

«Mais notre position de fond n'est pas liée à ça», a assuré Jean-Luc Laure