Le match entre Dominique Strauss-Kahn et Nicolas Sarkozy aura bien lieu : c'est la thèse défendue par les journalistes Alexandre Kara et Philippe Martinat dans le Duel. Il aurait d'ailleurs déjà démarré, par cette mise au point du directeur général du Fonds monétaire international (FMI) au Président, se soulageant côte à côte devant un urinoir de Pittsburgh, en marge d'un G20 : «Je commence à en avoir marre des rumeurs de tes mecs contre moi, fulmine DSK au chapitre des dossiers sur ses écarts que l'entourage présidentiel menace de brandir. J'attaquerai devant les tribunaux tous ceux qui les répandent !» Révélateur d'un changement climatique entre deux hommes qui, jusqu'ici, semblaient s'entendre comme larrons en foire. Et qui ont a priori beaucoup de choses en commun.
Voilà donc le sortant, et celui qui n'est pas encore assuré d'être le nouvel entrant, passés au banc d'essai politique. Sous toutes les coutures. L'«enfance parfumée» de DSK, entre Monaco et le Maroc, contre celle, «escamotée», de Sarkozy dans l'ouest parisien. Les mentors politiques respectifs, Jospin et Chirac en tête. Les épreuves, affaire Mnef pour DSK, traversée du désert balladurien pour Sarkozy. La question des femmes, aussi, «six épouses à eux deux, trois chacun, pas de jaloux». Avec quelques confidences d'Anne Sinclair sur l'affaire Piroska Nagy, l'économiste du FMI dont la brève liaison avec le «managing director» défraya la chronique.
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