On se souvient de Bernard-Henri Lévy qui dans son livre, De la guerre en philosophie, s'était fait piéger par un certain Jean-Baptiste Botul, qui n'avait jamais existé. Ségolène Royal vient de tomber dans un panneau identique. Léon Robert de L'Astran, présenté sur des sites internet comme un adversaire rochelais de l'esclavage au XVIIIe siècle et cité par la présidente PS du conseil régional de Poitou-Charentes est en réalité... le fruit de l'imagination d'un internaute.
«Ce capitalisme négrier dont la région porte l'empreinte eut ses dissidents: au XVIIIe siècle, Léon-Robert de l'Astran, humaniste et savant naturaliste mais également fils d'un armateur rochelais qui s'adonnait à la traite, refusa que les bateaux qu'il héritait de son père continuent de servir un trafic qu'il réprouvait», écrivait le 10 mai la socialiste, sur sa page Facebook, à l'occasion de la journée nationale des mémoires de la traite. Elle en fait également mention sur son blog.
«Je n’ai jamais vu ce nom là»
Mais où est passé le Léon-Robert de l'Astran en question? «On ne