Le service de protection des hautes personnalités en surchauffe? Un pré-rapport de la Cour des comptes, révélé ce lundi par Le Figaro et Le Parisien, dresse ce diagnostic, provisoire, en relevant une série d'incohérences et de gaspillages.
«La décision de protéger ou non une personnalité dépend d'une analyse précise des risques de menace qui pèsent sur elle», se défend pourtant le ministre de l'Intérieur auprès de l'AFP. Cette analyse est effectuée par l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat). Et Brice Hortefeux aurait, depuis son arrivée place Beauvau, déjà raccourci la liste des protégés, surnommée «Le Chouchou»: «Depuis près d'un an, le ministre de l'Intérieur a déjà pris un certain nombre de mesures consistant à alléger, voire à supprimer la protection de certaines personnalités dont l'état des menaces ne semblait plus justifier de protection», assure-t-on au ministère.
La confiscation la plus fracassante? Celle de l'ancienne Garde des Sceaux Rachida Dati, privée, au soir du premier tour d