Les centristes de toutes obédiences rêvent tous de la même chose : réunir la famille éparpillée «façon puzzle» depuis la présidentielle de 2007. Aujourd'hui, le sénateur mayennais Jean Arthuis, président de l'Alliance centriste, organise au palais du Luxembourg des «assises de la refondation du centre». Une initiative qui devrait déboucher sur la mise en place d'un «think tank» vraisemblablement présidé par l'ex-député européen Jean-Louis Bourlanges.
Depuis le choix de l’indépendance par rapport à la droite effectué par François Bayrou en 2007, les centristes se cherchent un leader en vue de la présidentielle de 2012. D’où les sollicitudes dont le président du Modem fait aujourd’hui l’objet. Avec l’espoir pour certains de le ramener dans le giron de la majorité présidentielle. Ou, au moins, de s’assurer sa bienveillance à l’égard du candidat UMP.
«Faiblesse». En mai, Jean-Pierre Raffarin l'a invité à revenir au centre droit. Le président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, a également embrayé. Pour ce représentant de l'aile libérale de l'UMP, François Bayrou «a le profil légitime du candidat centriste : celui d'un homme qui n'est pas dans la majorité, mais qui ne peut accepter les excès socialistes. Le président de la République serait avisé d'en tenir compte». De fait, les petites attentions à l'égard du député des Pyrénées-Atlantiques se multiplient. Nicolas Sarkozy l'a reçu le 22 avril, officiellement pour parler du dossier de