Christine Boutin lâchée par les siens? Officiellement, les membres du gouvernement et ses amis politiques soutiennent l'ex-ministre du Logement, prise dans une tourmente médiatique déclenchée par la mission fort bien rémunérée qui lui a été confiée par Nicolas Sarkozy. Mais, derrière les déclarations solidaires, on sent poindre l'embarras de certains.
Ainsi du ministre du Travail Eric Woerth, qui envisage de «rendre non cumulable» la retraite de parlementaire et une rémunération liée à une fonction publique, et entend faire pression pour que Boutin renonce au cumul de ses deux revenus.
Outre les 9.500 euros nets mensuels au titre de cette mission sur les «conséquences sociales» de la mondialisation, celle-ci touche également son indemnité de conseillère générale des Yvelines et sa retraite de députée, soit un total de 17.500 euros par mois, comme elle l'a reconnu jeudi dans Le Parisien. Elle même a concédé que le chiffre pouvait «choquer». «Mais je n'y peux rien, la loi est comme ça», a-t-elle réaffirmé.
Les choses pourraient changer. «Je vais demander à Ch