Olivier Besancenot et quinze autres postiers des Hauts-de-Seine sont convoqués par le tribunal correctionnel de Nanterre le 28 juin, poursuivis pour «séquestration» lors de l'occupation de la direction départementale de La Poste, à Nanterre, le 10 mai.
«On est seize à être convoqués le 28 juin pour séquestration», dont des responsables départementaux de Sud-PTT, deux responsables de la CGT-92 et des grévistes syndiqués ou non-syndiqués, a déclaré à l'AFP Olivier Besancenot, membre de Sud-PTT, confirmant une information du Parisien paru lundi.
«Cette démarche pénale est absurde et révoltante», a ajouté le leader du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), jugeant que cette procédure est «à l'image de la façon dont la direction départementale traite et réprime les conflits sociaux qui existent face aux restructurations».
«La séquestration il n'y en a même pas eu», d'ailleurs «si on avait fait une séquestration on l'aurait revendiquée», a-t-il argué, déplorant qu'«on nous demande des sanctions financières : 1.500 euros par personne, plus 3.000 euros en solidaire».
Risque de licenciement
Mais cette convocation n'est «qu'un des aspects de la répression qui nous touche», estime le facteur de Neuilly pour qui «concrètement, le vrai risque c'est qu'une série de syndicalistes risquent le licenciement».
Des salariés grévistes de La Poste, dont certains sont en grève depuis le 26 avril, avaient occupé pendant plusieurs heures le 10 mai l