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Libération
Actualisé à 13h45

Il n'y a plus de ministre cumulard

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Les ministres de la Santé et de l'Intérieur Roselyne Bachelot (g) et Michèle Alliot-Marie lors d'une conférence de presse le 10 juin 2009 à Paris. (© AFP François Guillot)
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publié le 17 juin 2010 à 8h20
(mis à jour le 17 juin 2010 à 13h53)

Les trois derniers membres du gouvernement qui cumulaient une retraite de parlementaire avec leur salaire y ont renoncé jeudi, se conformant à l’injonction de François Fillon.

Henri de Raincourt (Relations avec le Parlement), Michel Mercier (Collectivités locales) et Patrick Devedjian (Plan de relance) ont pris les dispositions nécessaires pour mettre entre parenthèses leur retraite tant qu’ils sont au gouvernement, a-t-on appris auprès de leurs services de presse.

Michèle Alliot-Marie (Justice), Roselyne Bachelot (Santé) et Jean-Marie Bockel (Justice), également concernés, avaient déjà fait savoir qu’ils y renonçaient.

Dans la lettre que leur a envoyée mercredi le Premier ministre, communiquée jeudi à l'AFP, ce dernier expliquait que la situation de cumul ne lui apparaissait «pas satisfaisante».

«Loin d'être retiré de la vie active, le ministre exerce des fonctions éminentes», écrit-il. «En outre, il a, le cas échéant, vocation à retrouver un mandat parlementaire à l'issue de ses fonctions gouvernementales», notamment depuis la réforme constitutionnelle qui lui permet de récupérer de plein droit leur siège au Parlement.

En plein débat sur la réforme des retraites et sur fond de polémique autour du train de vie du personnel politique, François Fillon avait annoncé mardi devant les députés UMP qu’il allait désormais interdire ce cumul.

En tous, six membres du gouvernement étaient concernés.

Deux autres, Alain Marleix (Collectivités locales) et Hubert Falco