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Débat sur la jeunesse : les quinquas parlent aux quinquas

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Les jeunes, grands absents du débat que leur est consacré...
par Léa Aubrit, étudiante à l'école de journalisme de Grenoble
publié le 19 juin 2010 à 15h49
(mis à jour le 19 juin 2010 à 15h51)

Des Etats généraux du renouveau, à Grenoble, un samedi du mois de juin en pleine Coupe du monde ? Peu de chance pour que les foules étudiantes d'Isère et d'ailleurs accourent. Pourtant la jeunesse à voix au chapitre et est attendue. Preuve en est ce matin à Alpexpo, un atelier est organisé sur le thème, « La jeunesse ».

9h30. C'est tôt et le public ne remplit pas la salle, une trentaine de personne viennent assister à la discussion. Parmi eux on compte sur les doigts d'une main les moins de trente ans. Maxime, 21 ans et Florent, 20 ans sont étudiants en droit et histoire de l'art pour le premier et sciences politiques pour le deuxième : « Nous étions déjà venu en 2008, c'est intéressant pour nous de voir ces Etats généraux et cet atelier, c'est un débat qui nous concerne ».

Ils sont pourtant déçus par les intervenants et le public en général « pas vraiment représentatif ». Pour parler du thème de la jeunesse autour de la table il y a Joël Roman, rédacteur en chef de la revue Esprit, Dominique Raimbourg, député socialiste, Gilles le Bail, délégué général des MJC françaises, Laurent Dreno, représentant la CFTC et Farid Mebarki, président de Presse&Cité. A l'exception de ce dernier les intervenants approchent plutôt la cinquantaine, moyenne d'âge retrouvée aussi dans le public.

Les discussions qui s'engagent ne sont pas là pour faire rêver les jeunes générations, grandes oubliées de la société selon Farid Merbaki : « ce pays a fait le pari de ne pas