Menu
Libération

Etats Généraux du renouveau à Grenoble : retour sur trois jours de débats

Article réservé aux abonnés
François Armanet, Michel Destot, Laurent Joffrin, Max Armanet, Edgar Morin. (Sarah Lachhab)
par YSLANDE BOSSE, à Grenoble
publié le 20 juin 2010 à 15h17
(mis à jour le 20 juin 2010 à 15h18)

Rencontres et échanges. Organisés par le Libération et  Le Nouvel Observateur, les Etats généraux ont été l'occasion de revenir sur des questions sensibles de l'actualité: retraites, pauvreté et exclusion, la crise européenne, la laïcité… Pendant trois jours, (18, 19 et 20 juin) pas moins de 200 intervenants de tous horizons sont venus débattre à Alpexpo sur leurs visions du renouveau ou comment repenser le progrès social, comment réinventer un nouveau modèle de société dans ce contexte de crise.

Le renouveau ? C'est quoi au fait ? Un concept précise Laurent Joffrin, directeur de publication de Libération présent dés vendredi. Mais encore ? Ce sont des visages, des regards captifs, des mains « expertes » ou pas qui prennent des notes avec minutie. Des prises de paroles, des désaccords. Comme ceux de l'ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine et Laurent Joffrin. Venus débattre ce dimanche, de la « France dans le monde : la fin des faux-semblants », les deux hommes ne sont pas d'accord sur la fameuse expression « La France, patrie des droits de l'homme ». Pour l'auteur du Temps des chimères, qui « adore les droits de l'homme », dire cela c'est s'inscrire dans un discours du droit de l'hommisme, qu'il qualifie « d'imposture ». Laurent Joffrin affirme qu'à l'étranger « on aime la France à cause de ça ».

La France. Celle de l’après-crise est au centre des attentions. François Hollan