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Libération

Trois questions à...

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... Pierre Moscovici, député PS du Doubs et ancien ministre.
Pierre Moscovici, le 24 novembre 2008 à Paris. (AFP/Lionel Bonaventure)
par Garlonn Gaud, étudiante à l'école de journalisme de Grenoble
publié le 20 juin 2010 à 10h33
(mis à jour le 20 juin 2010 à 10h36)

Pourquoi avoir fait le déplacement aux Etats généraux du renouveau ?

Nous sommes actuellement dans une période de confrontation au sarkozysme. Il est donc indispensable de réfléchir à une alternative qui marie la gauche politique, la gauche sociale et la gauche citoyenne. On parle de «renouveau», il s’agit ici d’inventer le futur, notamment grâce à une confrontation ouverte aux autres formations de gauche. Libération et le Nouvel Observateur sont des journaux progressistes qui nous permettent de nous rassembler.

Vous venez de faire un débat sur la réforme. Qu'est-ce que la réforme pour la gauche ?
Il s'agit de transformation sociale, graduelle, progressive, qui passe par le compromis et qui permet le progrès des droits. Elle donne lieu à une augmentation du bien-être et à une vraie justice sociale. Pour moi, c'est un changement de modèle économique, social et écologique. C'est ce que nous essayons de faire, de changer le modèle de production et de consommation.

2012 approche, avez-vous l’intention de vous présenter aux primaires du parti socialiste ?

Si Dominique Strauss-Kahn se présente, non. Si non, oui. Nous avons des idées assez proches qui, à mon sens, doivent être présentes dans ce combat. Les primaires sont une confrontation qui débouche sur un rassemblement. Ma candidature serait dans un but de construction. Une primaire n’est pas une ratification, mais parfois elles font parler d’un candidat plus outsider. Aux Eta