Quelques heures avant l'annonce des candidatures à sa succession, il sort de sa neutralité. Un soutien peu surprenant, que le père n'avait pourtant pas officialisé jusqu'alors. Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, annonce, dans une interview à France Soir mercredi, qu'il se range derrière Marine Le Pen pour lui succéder à la tête du parti.
Dynastie? Le leader d'extrême droite s'en garde: il affirme au quotidien que sa fille «a les qualités nécessaires» pour ce rôle et même pour une candidature à la présidentielle. Voyant chez Marine Le Pen - qui intervient aussi dans l'entretien -, «une chance pour la France», le frontiste vante aussi ses «qualités physiques, mentales, psychologiques, intellectuelles, affectives, caractérielles nécessaires».
Gollnisch et Marine Le Pen candidats officiels
Le parti a officialisé, ce mercredi par un communiqué, le duel entre ses deux vice-présidents, Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, pour la succession de Jean-Marie Le Pen, 82 ans, qui passera la main en janvier lors du congrès de Tours (15-16 janvier).
Alors que chaque candidat devait obtenir au moins vingt parrainages de secrétaires départementaux pour briguer les voix des adhérents, la première en a obtenu 68, soit plus de la moitié que Bruno Gollnisch, qui en a eu 30.
La campagne officielle doit démarrer le 1er septembre et les adhérents du parti, dont le nombre est tabou au FN, voteront par correspondance av