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Affaire Woerth: «Ça pue et nous n’avons pas à nous en réjouir»

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Eric Woerth et Nicolas Sarkozy le 28 janvier à 'Elysée (© AFP Gerard Cerles)
publié le 6 juillet 2010 à 12h16
(mis à jour le 6 juillet 2010 à 14h01)

Chassez l'affaire Woerth-Bettencourt, elle revient au galop. La double démission d'Alain Joyandet et de Christian Blanc n'aura pas, loin de là, suffi pour faire diversion. Avec les nouveaux rebondissements extrêmement embarrassants - puisqu'ils évoquent directement Nicolas Sarkozy et sa campagne présidentielle de 2007 -, la droite, dépassée, semble hésiter entre panique et soutien au ministre du Travail. L'opposition, elle, a beau jeu de réclamer des comptes.

«Je trouve que nous sommes en face d'un véritable feuilleton», «on est entré dans un mécanisme dangereux», «ces informations qui jettent un doute justifient d'aller jusqu'au bout de la transparence». Ce n'est pas un responsable de gauche qui dégaine, mais le président (UMP) de l'Assemblée nationale. Interrogé sur i-Télé, Bernard Accoyer regrette aussi que «le débat public tourne exclusivement autour de ces informations» dont «aucune n'est prouvée en quoi que ce soit». Et juge urgent... d'«attendre que les instructions aient lieu».

Pas de précipitation non plus, prône-t-il, quant à une éventuelle démission d'Eric Woerth. Selon Accoyer, le ministre du Travail paie, dans cette affaire, le fait qu'il est «porteur d'un dossier important»: la réforme des retraites, qu'il conduit «avec beaucoup de courage, beaucoup