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Soutenu par les députés UMP, Woerth «essaie de garder son calme»

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L'affaire Bettencourtdossier
Le ministre du Travail a aussi admis que l'affaire Bettencourt «risque de durer» car «il y a du nouveau et des inattendus chaque jour».
Eric Woerth, le 5 juillet à Paris (© AFP Bertrand Langlois)
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publié le 6 juillet 2010 à 19h27
(mis à jour le 6 juillet 2010 à 19h29)

Le ministre du Travail, Eric Woerth, pris dans la tempête de l'affaire Bettencourt, a confié mardi aux députés UMP qu'il «essayait de garder (son) calme» même s'il avait «envie d'étrangler» certains, sans indiquer qui il visait précisément.

«Merci de votre soutien, merci de votre solidarité. Je reviens en troisième semaine...», a-t-il plaisanté, selon des participants à la réunion hebdomadaire, à huis clos, du groupe UMP à l'Assemblée nationale, en allusion aux rebondissements de l'affaire Bettencourt.

Cette affaire «risque de durer», a-t-il lui-même admis, car «il y a du nouveau et des inattendus chaque jour».

«Je n'ai évidemment pas touché 150.000 euros. Ca fait même drôle de le dire», a promis celui qui porte aussi la casquette de trésorier de l'UMP, démentant les accusations de l'ex-comptable de l'héritière de L'Oréal qui affirmait, dans une interview publiée mardi par Mediapart, que Woerth a reçu 150.000 euros en liquide pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy au printemps 2007.

«Nous verrons bien le rapport, vendredi, de l'Inspection générale des finances», a poursuivi le ministre devant les députés UMP.

«J'essaie de garder mon calme même si, au fond, j'ai envie de les étrangler... Mais une f