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Affaire Bettencourt: Mediapart, l'ex-comptable et de Maistre maintiennent leur version

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publié le 8 juillet 2010 à 11h18
(mis à jour le 8 juillet 2010 à 19h45)

A suivre ce vendredi: Des éclaircissements mais certainement pas la fin de la polémique. C'est demain vendredi, que l'Inspection générale des finances (IGF) doit rendre son rapport sur le rôle joué par Eric Woerth dans le volet fiscal de l'affaire Bettencourt. Et dire si les procédures internes ont été respectées et si Eric Woerth, quand il était ministre du Budget, est intervenu dans la gestion du dossier par le fisc. Le successeur de Woerth, François Baroin, a saisi le 30 juin l'IGF, un corps chargé notamment de contrôler le fonctionnement de Bercy, pour «tout mettre sur la place publique».

L'exécutif et la majorité semblent compter sur la sentence du chef de l'IGF, Jean Bassères, personnellement chargé de l'enquête, pour éteindre l'incendie provoqué par l'affaire. Selon des députés centristes, Nicolas Sarkozy s'est dit «assez confiant» sur le fait que les inspecteurs ne trouveront «pas de faute» imputable à Eric Woerth. Il n'a toutefois pas exclu de le «sanctionner» dans l'hypothèse inverse.

Dans l'opposition, si l'indépendance de Jean Bassères, classé à gauche, n'est pas remise en cause, l'utilité de son rapport est relativisée par avance. «Il est probable que l'IGF ne trouve aucun document écrit» avec des instructions d'Eric Woerth «pour lancer ou arrêter» un contrôle fiscal contre la milliardaire, estime un responsable du PS cité par l'AFP. Ce qui, ajoute-t-il, ne permett