Menu
Libération

Concentrés sur les retraites, les syndicats ne veulent pas se mêler de l’affaire Bettencourt

Article réservé aux abonnés
Eric Woerth, fragilisé par trois semaines de polémique, présentera mardi sa réforme en conseil des ministres. Ses interlocuteurs ne veulent pas d'interférences mais reconnaissent que le climat n'est pas serein.
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque arrive pour un entretien avec le ministre du travail Eric Woerth, le 12 avril au ministère à Pari (© AFP Jacques Demarthon)
publié le 12 juillet 2010 à 11h50
(mis à jour le 12 juillet 2010 à 20h14)

Tourner la page de l’affaire Bettencourt et rouvrir fissa le dossier des retraites. Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), dédouanant Eric Woerth de toute intervention dans la gestion du dossier fiscal de la milliardaire offre un répit à l’exécutif à la veille de la présentation de l’une de ses réformes phares en conseil des ministres.

Le ministre du Travail s'est dit lui-même «énormément soulagé» ce lundi matin et ce soir, Nicolas Sarkozy aura beau jeu de «parler d'abord de l'essentiel, les retraites, l'emploi, le chômage, la sécurité», comme le résume un responsable de l'UMP. Mais comment les syndicats, engagés dans un tout dernier round de consultations, ont-ils vécu la tempête qui s'est abattue sur le ministère du Travail ces trois dernières semaines? Ont-il vu une «interférence Bettencourt»? Et pensent-ils Eric Woerth, forcément fragilisé, à même de mener la réforme?

La semaine dernière, on prenait soin, Rue de Grenelle, d'assurer que le dossier retraites suivait son cours, pas perturbé pour un sou par la polémique autour d'un conflit d'intrérêt entre le couple Woerth et Liliane Bettencourt. «L'agenda n'est pas du tout modifié, tout se déroule comme prévu, avec une concertation sur