Tourner la page de l’affaire Bettencourt et rouvrir fissa le dossier des retraites. Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), dédouanant Eric Woerth de toute intervention dans la gestion du dossier fiscal de la milliardaire offre un répit à l’exécutif à la veille de la présentation de l’une de ses réformes phares en conseil des ministres.
Le ministre du Travail s'est dit lui-même «énormément soulagé» ce lundi matin et ce soir, Nicolas Sarkozy aura beau jeu de «parler d'abord de l'essentiel, les retraites, l'emploi, le chômage, la sécurité», comme le résume un responsable de l'UMP. Mais comment les syndicats, engagés dans un tout dernier round de consultations, ont-ils vécu la tempête qui s'est abattue sur le ministère du Travail ces trois dernières semaines? Ont-il vu une «interférence Bettencourt»? Et pensent-ils Eric Woerth, forcément fragilisé, à même de mener la réforme?
La semaine dernière, on prenait soin, Rue de Grenelle, d'assurer que le dossier retraites suivait son cours, pas perturbé pour un sou par la polémique autour d'un conflit d'intrérêt entre le couple Woerth et Liliane Bettencourt. «L'agenda n'est pas du tout modifié, tout se déroule comme prévu, avec une concertation sur