Au lendemain de la publication du rapport de l'Inspection générale des finances (en pdf ici), le ministre Eric Woerth, embourbé dans cette affaire, se dit «énormément soulagé»... Le PS en appelle à «la justice» avec un juge indépendant.
Fillon veut tourner la page
Matignon pousse un ouf de soulagement. Venu plusieurs fois à la rescousse de son ministre du Travail, notamment lors de séances houleuses à l'Assemblée nationale, François Fillon estime que le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) dément «l'essentiel» des accusations contre Eric Woerth. Et marque, selon le Premier ministre, la fin de l'épisode: «depuis trois semaines, l'honneur d'un membre du gouvernement est mis en cause chaque jour. (...) Hier soir l'Inspection générale des finances a apporté la démonstration que l'essentiel de ces accusations étaient fausses», a déclaré le Premier ministre lors d'un déplacement. Il critique, au passage, les réactions mitigées des socialistes qui ne désarment pas: «A ceux qui contestent ce rapport je veux dire qu'il existe au sein du Parlement un homme qui a la possibilité de vérifier quand il veut la véracité de ce rapport, de se faire produire tous les documents, toutes les pièces nécessaires, c'est le président de la commission des finances» de l'Assemblée nationale, leur a répondu le chef du gouvernement. En l'occurence, le socialiste Jérôme Cahuzac.
Ce qu'en dit le PS
Le rapport de l’Inspection générale de fina