La requête est désormais officiellement lancée. Le parquet de Nanterre a demandé au gouvernement son feu vert pour l'audition d’Eric Woerth dans le cadre de l’enquête sur les enregistrements pirates chez Liliane Bettencourt.
Une porte-parole du parquet a précisé à l'AFP que la demande avait été adressée au Conseil des ministres. Sans doute ce mardi, puisque Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, avait affirmé, lundi, que le Conseil n'avait «pas été saisi», un préalable nécessaire pour l'audition d'un membre du gouvernement. Le Conseil des ministres examinera, demain mercredi, la requête.
Empêtré dans l'affaire Bettencourt depuis un bon mois, le ministre du Travail avait affirmé, à plusieurs reprises, avoir lui-même demandé à être entendu par la police.
«Je n'ai aucune intention de démissionner»
Le même Woerth, qui défend, ces jours-ci le projet de loi sur les retraites, devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, s'accroche. Sur Europe 1 ce mardi, il a réaffirmé n'avoir «aucune intention de démissionner».
Et de se défendre de nouveau contre le soupçon du piston, alors que son épouse a travaillé de novembre 2007 à juin 2009, chez Clymène, société g