Revoilà André Santini. Le député (Nouveau centre), limogé du gouvernement en juin 2009, est favori pour devenir, demain mercredi, président du conseil de surveillance de l’établissement public Société du Grand Paris. Celui-ci étant, ce mardi, l’unique candidat.
«Nous n'avons pas encore décidé de présenter un candidat de notre côté», a dit à l'AFP le président du conseil général du Val-d'Oise, Didier Arnal (PS). Soucieux d'écarter toute polémique: «Nous ne voulons pas faire de procès d'intention non plus.» Et pourtant...
«Ce qui m'intéresse, c'est ce que le président de la société peut apporter à la région-capitale, davantage que l'avenir d'un porte-parole de l'UMP nommé Frédéric Lefebvre». Que vient faire Lefebvre dans cette affaire? Suppléant à l'Assemblée nationale de Santini, il avait dû lui rendre son siège quand ce dernier avait quitté son poste de secrétaire d'Etat à la fonction publique.
Bien plus gênant: le décret créant la Société du Grand Paris (SGP) publié au Journal officiel le 8 juillet, prévoit que «le conseil de surveillance élit un président ainsi qu'un vice-président parmi ses membres âgées de moins de 70 ans au jour de cette élection». Un petit arrangement qui fait les affaires du député-maire d'Issy-les -Moulineaux (Hauts-de-Seine) ... âgé de 69 ans et 9 mois.
Santini, qui a récemment été nommé membre du conseil