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Enquête

PS : l’après-Frêche attendra

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La question du Languedoc-Roussillon a été renvoyée à la rentrée par la direction socialiste.
Georges Freche, en mars dernier. (REUTERS)
publié le 22 juillet 2010 à 0h00

Complexes rabibochages entre camarades. Entre la rue de Solférino et les socialistes du Languedoc-Roussillon, fâchés depuis les régionales de mars, la réconciliation s’apparente à une longue marche. Dans laquelle la mission «dialogue et rénovation» - ou «commission de conciliation», c’est selon- mise en place par la direction du PS avance à petits pas.

Après la visite languedocienne, fin juin, de la délégation menée par François Lamy, premier lieutenant de Martine Aubry, des propositions devaient être faites, en ce mois de juillet, au bureau national. Las : elles ont été renvoyées au mois de septembre. «On donne le temps au temps», commente Paul Allies, secrétaire national adjoint à la rénovation et farouche opposant local à Georges Frêche, qui en doute fort : «Ce ne sera pas réglé à la rentrée…» C'est que le contentieux est lourd. Après avoir tenté l'été dernier de s'éviter le président sortant en tête de liste, puis accepté, rapport de forces local oblige, de le laisser conduire les opérations aux régionales, Martine Aubry, après la sortie de Frêche sur la «tronche pas catholique» de Laurent Fabius, avait finalement pris le parti d'accorder l'investiture socialiste à la maire de Montpellier, Hélène Mandroux. Puis d'exclure 58 cadres et élus socialistes engagés derrière Georges Frêche.

Us et coutumes. Les régionales passées, et Frêche réinstallé haut la main à l'hôtel de région, la direction socialiste tente de normaliser. Avec des