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Libération

Nicolas Sarkozy, national de l’étape

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Peloton. Le Président a fait hier une échappée dans le Tour de France. Passage obligé des caciques de l’UMP.
Nicolas Sarkozy, sur le Tour jeudi. (REUTERS)
publié le 23 juillet 2010 à 0h00
(mis à jour le 23 juillet 2010 à 10h06)

Les ministres ont l'âme cycliste. Une inspiration qui vient d'en haut puisque le Président est très versé dans le 53 x 12 et roule sur un vélo Trek Madone offert par Lance Armstrong. Qui a été à deux reprises reçu à l'Elysée. M. Sarkozy a sa place côté droit dans la voiture rouge du directeur du Tour, Christian Prudhomme. Comme hier entre le Soulor et le Tourmalet. Le chef de l'Etat a répondu à Laurent Jalabert, comme l'an passé. A l'entendre, le dopage reculerait puisque le cyclisme à deux vitesses n'est plus. Armstrong ? «Un courage magnifique. Un champion exemplaire.» Les Français ? «Formidables, mais il manque un nouveau Laurent Fignon.»

Depuis le départ du Tour, le ballet des visites des huiles UMP est ininterrompu. C'est bien simple Mmes Bachelot et Yade ont leur rond de serviette. Deux visites chacune. Mme Yade, qui débute dans la carrière de suiveur, résume déjà avec un savoir-faire de vieux routier les faits marquants d'une étape. Mais parfois la langue fourche. Ainsi Christophe Le Mével est devenu… Le Mévélec, sûrement afin de renforcer l'origine garantie beurre salé du coureur de la FDJ.

Mme Bachelot aurait, dit-on, laissé un souvenir merveilleux au directeur du Tour, qui parle d'un moment «délicieux» passé avec la ministre de la Santé et des Sports. Du côté de l'organisateur, ASO, on ne refuse pas la visite des politiques. Dans Sud Ouest, Christian Prudhomme se justifiait modestement : «Nous n