Nicolas Sarkozy l'a annoncé, le 12 juillet lors de son entretien télévisé. Après la réforme des retraites, sa majorité s'attaquera à un autre gros morceau: la réforme de la dépendance - parfois appelée 5e risque de sécurité sociale - pour une mise en oeuvre en 2011. Mais alors que le gouvernement et des parlementaires planchent sur des propositions pour financer la dépendance des personnes âgées, les associations de professionnels et de personnes âgées sont vent debout contre certaines mesures envisagées.
Un rapport parlementaire, publié en juin, propose de remettre complètement à plat la prise en charge des personnes âgées dépendantes, actuellement insuffisante pour couvrir les besoins en services et hébergement. Un chiffre frappant: un résident paye en moyenne de sa poche 2.200 euros par mois pour sa maison de retraite, selon l’Inspection générale des affaires sociales (Igas).
L’impératif est d’autant plus criant que le nombre de personnes dépendantes va largement augmenter avec l’allongement de l’espérance de vie. Mais en période de rigueur budgétaire et alors que certaines sources de recettes auront déjà été mobilisées pour financer les retraites, la réforme de la dépendance s’annonce ardue.
Parmi les pistes de la mission présidée par la députée (UMP) de Meurthe-et-Mosel