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Libération

Affaire Bettencourt: Eric Woerth récuse tout

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Le ministre du Travail, Eric Woerth, le 19 juillet 2010 à Guyancourt (Yvelines). (AFP Martin Bureau)
publié le 29 juillet 2010 à 9h24
(mis à jour le 29 juillet 2010 à 18h14)

Eric Woerth, lors de son audition par les policiers dans l'enquête sur l'affaire Bettencourt, a récusé jeudi tous les soupçons de conflit d'intérêt et de financement politique illégal, a déclaré son avocat, Me Jean-Yves Leborgne, selon lequel le ministre doit être désormais mis «en dehors de la polémique».

Eric Woerth «a aucun moment n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre», a dit l'avocat s'adressant à la presse. Il a ajouté: «Il a admis avoir évoqué avec M. de Maistre, au cours d'une conversation banale, la profession de son épouse, étant donné les formations à peu près semblables de l'un et de l'autre. Cela se passait à un moment où il n'était pas ministre».

«En ce qui concerne le financement politique il a, avec une vigueur et une énergie particulière, nié avoir reçu un quelconque financement politique qui eut été non conforme à la loi», a dit l'avocat. «C'est dans les termes de la loi et en fonction de ce que les règles de la République permettent que des financements ont été recueillis. Toutes autres allégations ne sont que des mensonges et des fantasmes», a ajouté Me Leborgne.

«Il voulait donner toutes les explications»

«Je compte sur vous (les médias ndlr) pour que ces illusions, ces allégations, ces mensonges qui ont nourri une chronique pendant trop longtemps, aient un terme et je pense que la justice dira, dans un avenir que j'espère le plus proche possible, que les explications d'Eric Woerth le mettent com