Le ministre
En 2007, Woerth devient ministre du Budget, des Comptes publics, et de la Fonction publique, qui sont pour la première fois réunis dans un même portefeuille. Après les régionales de mars, il est nommé ministre du Travail et de la Solidarité, et conserve la tutelle de la Fonction publique pour préparer la réforme des retraites.
Le nom d'Eric Woerth fait son apparition dans l'affaire Bettencourt le 16 juin, lors de la divulgation des enregistrements des conversations de Liliane Bettencourt avec son conseiller Patrice de Maistre, qui déclare avoir embauché Florence Woerth «à la demande» du ministre. Le 21 juin, celle-ci démissionne de Clymène, la société de gestion de patrimoine des Bettencourt.
Le militant UMP
Agé de 54 ans, diplômé d’HEC, Eric Woerth milite au RPR depuis les années 80. En 1995, il est maire de Chantilly et devient conseiller de Juppé. Elu député de l’Oise en 2002, il est nommé deux ans plus tard secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat, puis quitte ses fonctions avec l’arrivée de Villepin à Matignon. Il se rapproche alors de Sarkozy.
Le trésorier
Le 13 juillet, Eric Woerth annonce qu’il va quitter ses fonctions de trésorier de l’UMP, qu’il occupe depuis 2002. Dans les années 90, il s’était initié au financement du RPR aux côtés de la trésorière occulte, Louise-Yvonne Casetta. Directeur administratif et financier du parti de 1993 à 1995, il a bénéficié d’un non-lieu dans l’affaire des emplois fictifs.
«Si vous êtes milliardaire o