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Le PS ne veut pas «tomber dans le piège» de la polémique

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Nicolas Sarkozy à l'issue d'une rencontre avec les policiers le 30 juillet 2010 à Grenoble. (© AFP Philippe Wojazer)
publié le 2 août 2010 à 15h45
(mis à jour le 2 août 2010 à 15h46)

Le PS a fustigé lundi «la polémique» sur la sécurité lancée par Nicolas Sarkozy et sa majorité, assurant qu'il ne «tombera pas dans le piège» qui vise à «masquer l'échec d'une politique» et à «masquer les affaires du mois de juillet».

Dimanche, la Première secrétaire du PS Martine Aubry a dénoncé «la dérive antirépublicaine» du chef de l'Etat après son discours musclé à Grenoble vendredi. Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a aussitôt embrayé jugeant «extrêmement choquante» la déclaration de la patronne du PS.

«Martine Aubry et le Parti socialiste ne sont ni compétents ni crédibles pour parler sécurité», a-t-il ajouté. La première secrétaire générale du PS «oublie que la première des libertés dans la République c'est la sécurité et que le PS, quand il était au pouvoir, a laissé exploser la délinquance, Lionel Jospin reconnaissant lui-même que la gauche avait fait preuve de naïveté sur la question».

«Nous avons choisi de ne pas entrer dans la polémique»

Ce matin, au tour de Christophe Borgel, secrétaire national du PS chargé des élections, de reprendre la main : «La dureté des mots et la dérive des propo